Le moment n’est peut-être pas si loin où des chercheurs pourront ajouter Twitter à leur «facteur d’impact». Deux auteurs proposent trois avenues vers une «intégration des médias sociaux dans la carrière d’un scientifique».

En premier lieu, il va falloir que les organismes subventionnaires et les universités admettent qu’elles doivent valoriser les efforts de communication d’un chercheur à l’extérieur de ses murs. Du coup, les réseaux sociaux deviendront un outil pour en mesurer l’impact: ceux qui s’intéressent à cette question risquent de voir passer de plus en plus souvent l’expression anglaise «altmetrics».

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Enfin, écrivent le biologiste Craig McLain et la biologiste devenue vulgarisatrice Liz Neeley, le temps n’étant pas élastique, il faut que cette utilisation des médias sociaux soit «gérable». C’est-à-dire que les institutions deviennent assez flexibles pour intégrer le temps consacré à la communication au temps consacré à la recherche. «Nous avons clairement besoin de nouvelles façons d’évaluer et pratiquer la communication scientifique», concluent-ils. Ce nouveau modèle doit être appuyé sur de la théorie et de l’analyse de données, par opposition aux anecdotes et aux présupposés.»

À lire aussi: une étude de l’utilisation par les scientifiques des réseaux sociaux, dans Nature (2014).

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