Celui qui a gravi le mont Everest pour la première fois, en 1953, n’aurait pas pu imaginer qu’il y aurait un jour tant de gens pour en faire autant... que leurs déjections commenceraient à devenir un problème pour l’environnement.

C’est qu’il n’existe pas de plomberie au-dessus du camp de base —soit entre 5400 mètres et le sommet, à 8850 mètres. Si les grimpeurs ont l’obligation de ramener leurs déchets au camp de base —sous peine d’amende de 4000$— en revanche, pour les besoins naturels, ils ne peuvent que creuser un trou dans la neige.

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Le président de l’association des alpinistes du Népal, Ang Tshering, s’est donc fendu d’une complainte au début du mois: alors que commence la saison annuelle des expéditions vers le sommet, lisez le manuel d’instruction, qui détaille comment se débarrasser de tout cela aussi proprement que possible. C’est qu’avec plus de 700 grimpeurs par année, ça commence à faire beaucoup à «digérer», pour la faune et la flore locales...

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