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Alors qu’on pensait clos le dossier de la contamination de l’eau par l’extraction de gaz de schiste, une étude de 11 309 puits la relance: les chercheurs ne sont pas parvenus à établir de lien entre les puits et le méthane contenu dans l’eau.

Depuis 2011, c’est la crainte qui revient le plus souvent: cette crainte, popularisée par le documentaire Gasland , que du méthane ne se glisse jusqu’aux sources d’eau potable. Avec pour résultat qu’on pourrait allumer un briquet rien qu’en le tenant à proximité du robinet.

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Or, selon une équipe américaine qui a analysé les données sur l’eau dans plus de 11 000 puits de Pennsylvanie, il n’y aurait aucune corrélation entre les endroits où a été pratiquée la fracturation hydraulique —la technique pour extraire le gaz de schiste de la roche souterraine— et la quantité de méthane dans l’eau. Leur étude vient de paraître dans Environmental Science and Technology .

Deux précédentes études, en 2011 et 2013, également effectuées en Pennsylvanie, étaient arrivées à des conclusions opposées, mais s’appuyaient respectivement sur 60 et 141 puits. Certains des auteurs de ces précédentes études ont déjà commencé à mettre en doute la méthodologie de la nouvelle étude.

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