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Les climatosceptiques en ont sauté de joie: une étude sur l’impact des fines particules présentes dans l’air «porte un coup fatal» aux «alarmistes» du réchauffement climatique. Réaction de l’auteur de la recherche: ce n’est pas du tout ce que dit ma recherche!

Paru à la fin-mars dans le Journal of Climate, de la Société météorologique américaine, son texte propose une nouvelle méthode pour estimer la quantité de lumière solaire qui est reflétée par ces particules en suspension. L’auteur, l’Allemand Bjorn Stevens, y conclut que l’impact est légèrement moindre qu’estimé jusqu’ici; en d’autres termes, que les particules dites aérosol refroidissent un peu moins l’atmosphère que prévu.

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Excitation chez les climatosceptiques américains, relayée de blogue en émission de radio: les modèles climatiques sont donc faux! Stevens et son employeur, l’Institut Max-Planck, ont dû se fendre d’un communiqué pour expliquer que son étude n’a rien à voir avec l’influence humaine sur le climat, qu’elle ne réfute en rien le fait que la Terre se réchauffe, et qu’un réchauffement de 2 degrés d’ici la fin du siècle est toujours à l’horizon, avec des «risques considérables pour la société».

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