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Le 12 novembre dernier, la sonde Philae, après s’être posée laborieusement sur sa comète, a communiqué pendant une petite soixantaine d’heures puis est tombée en hibernation. Mais ça a suffi pour donner cette semaine sept articles dans Science.

La surface où repose Philae est plus dure que prévu — ce qui explique que le « marteau » n’ait pu y pénétrer, mais ça fait néanmoins l’objet d’un des articles. On est loin de la surface poudreuse à travers laquelle les ingénieurs craignaient de voir la sonde s’enfoncer, de sorte qu’il leur faudra être plus créatifs lors d’une prochaine mission vers une comète... Qui plus est, cette découverte en entraîne une autre : la comète n’a pu « naître » ainsi, elle s’est donc dotée d’une croûte solide au cours de son existence, ce qui veut dire qu’elle n’est pas le témoin intact de la naissance du système solaire qu’on imaginait.

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La détection dans la poussière cométaire d’un polymère qui n’a pu se former que tardivement, par interaction avec la lumière du soleil, vient renforcer le fait que 67P/Tchourioumov-Guérassimenko a une histoire tortueuse. Et le paysage fracturé représente à lui seul un troisième mystère, que Rosetta, après toutes ses orbites autour, n’a pas non plus résolu. Les dernières communications de Philae, intermittentes, remontent au 9 juillet.

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