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S’il devient possible d’insérer une mutation génétique qui pourrait être transmise aux descendants, c’est le rêve de ceux qui combattent des maladies transmises par des moustiques... et le cauchemar des autres.

C’est un peu le débat suscité par le développement de cette nouvelle technologie d’édition de gènes, appelée CRISPR. Déjà, elle a suscité la controverse depuis le début de l’année, en raison des possibilités de manipulations du génome humain qu’elle ouvre toutes grandes.

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Ce printemps, une nouvelle recherche publiée dans Science a décrit une expérience chez des mouches à fruits — élargissant du coup le débat : que se passera-t-il le jour où on voudra envoyer ces insectes dans la nature? Par exemple, des insectes que l’on aurait transformés pour qu’ils soient incapables de transmettre la malaria?

C’est une des questions qui était au coeur de la première d’une série de rencontres spéciales de l’Académie américaine des sciences le 30 juillet. C’est qu’on n’est plus dans la science-fiction : en trois ans, CRISPR s’est développé très vite et plusieurs pays, outre la Chine et les États-Unis, travaillent en ce moment même à des applications, en santé humaine et animale.

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