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L’État islamique pourrait avoir un impact sur la pollution de l’air. Un impact... positif.

Un chercheur allemand a compilé les mesures de différentes substances dans l’atmosphère prises par des satellites météorologiques entre 2005 et 2014. Cherchant à expliquer les hauts et les bas du dioxyde d’azote et du dioxyde de soufre dans le ciel du Moyen-Orient — deux polluants liés entre autres au smog et aux pluies acides — Jos Lelieveld et son équipe de l’Institut Max-Planck ont cru voir une corrélation avec les conflits armés. C’est-à-dire que plus une zone est déstabilisée par un conflit... moins il y a de pollution dans l’air. Ainsi, la montée de l’État islamique en Syrie s’accompagne d’une diminution des deux polluants au-dessus des villes d’Alep et de Damas, et même de Bagdad, en Irak, tandis qu’en parallèle, la pollution augmente à Tripoli, en Libye, ou à Beyrouth, au Liban. ( Science Advances )

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