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En septembre, la révélation que certains antidépresseurs posaient un plus grand risque de suicides, n’a pas choqué parce qu’on l’ignorait. Elle a choqué parce qu’on le savait.

Les autorités l’avaient en effet appris en 2003, et avaient pour cette raison interdit la vente aux adolescents du médicament en question, le paxil (ou paroxetine). Mais seule une partie des données de « l’étude 329 » avait alors été rendue publique : même les experts du domaine n’avaient pas pu avoir accès au reste, jusqu’à maintenant. Ce qui en ressort, c’est que les données publiées sous-estimaient le nombre réel de jeunes qui avaient eu des idées suicidaires.

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Réalisée à la fin des années 1990, « l’étude 329 » avait été la première à faire ressortir chez les jeunes des problèmes avec une catégorie répandue d’antidépresseurs, les ISRS (inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine). Ils étaient à cette époque approuvés pour les adultes, mais la compagnie GlaxoSmithKline tentait de les faire approuver pour les adolescents.

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