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– Un débris de l’exploration spatiale risque-t-il de nous tomber sur la tête le 13 novembre? Non. Alors pourquoi fait-il tant jaser les scientifiques?

C’est parce que rares sont les occasions où on peut prévoir une telle chute plus de quelques heures à l’avance. Les vieux satellites hors d’usage sont scrupuleusement suivis à la trace, mais pendant ces longues années où leur orbite les amène de plus en plus bas, il est difficile de prédire le moment précis où ils se désintégreront dans l’atmosphère. Alors qu’ici, on est face à un débris qui suit une orbite si allongée qu’à son point le plus éloigné, il est une fois et demi plus loin de nous que la Lune. De ce fait, il pourrait s’agir d’un morceau d’un des étages des fusées lunaires Apollo d’il y a 35 ans.

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Il n’a été « découvert » que le 3 octobre, quoique le programme Catalina de surveillance du ciel ait, depuis, établi sa présence sur des photographies remontant à 2012 et 2013. Une campagne internationale réunissant des astronomes amateurs et jusqu’à des bateaux et des avions, se met en place pour ne pas le perdre de vue : il fait, après tout, moins de 2 mètres de large. Selon les dernières estimations, l’objet, baptisé simplement WT1190F, devrait plonger dans l’océan Indien, à 65 km du Sri Lanka, le 13 novembre vers 6 h 20 TU.

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