La raison pour laquelle l’histoire des jeux vidéo était fausse : Play Station4, la présumée coupable, n’utilise pas d’encodage pour ses messages. Mais cette histoire s’inscrit surtout dans un contexte plus large, où des responsables de la sécurité aux États-Unis ont tenté d’utiliser les attentats de Paris pour justifier un renforcement de leurs capacités de surveillance : en moins de 48 heures, ils ont dû reculer devant une tempête sur les réseaux sociaux, où on soulignait que toute application qui accorderait une « porte arrière » aux espions pousserait des terroristes à se tourner vers d’autres applications. Et que toute cette discussion prêtait aux auteurs des attentats beaucoup plus d’intelligence qu’ils n’en avaient réellement.
– L’idée selon laquelle les auteurs des attentats de Paris auraient communiqué entre eux par des systèmes hyper-sécurisés ne passe pas la rampe : non seulement l’histoire de soi-disant messages par l’intermédiaire d’un jeu vidéo relevait de la légende urbaine, mais ces gens ont banalement communiqué entre eux par Facebook ou par textos.