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– Dans la course aux changements climatiques, qu’est-ce qui se réchauffe plus vite : la terre ferme ou les océans ? Un troisième larron pourrait brouiller les cartes : les lacs.

C’est en effet ce que dit une recherche parue le 16 décembre dans les Geophysical Research Letters : les lacs se réchauffent plus vite que tout le reste. Et cette recherche a encore plus fait parler d’elle dans l’est de l’Amérique du Nord parce que ce sont les Grands Lacs qui seraient en tête du peloton. Les chercheurs ont analysé les données de températures de 235 lacs répartis sur tous les continents entre 1985 et 2009. En moyenne, ils ont gagné 0,34 degré par décennie, contre 0,25 degré pour l’air et 0,12 pour les océans. Dans les hautes latitudes, la moyenne atteint les 0,72 degré et l’un des champions, le lac Supérieur en Ontario, atteint les 1,16 degré d’augmentation par décennie. Un lac sur 10 dans le monde fait toutefois figure d’exception, et a vu sa température diminuer.

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Des lacs plus chauds signifient davantage de problèmes d’algues, un gros problème lorsque ces lacs sont la source d’eau potable de leur région. Et ça signifie davantage d’évaporation, donc des lacs dont le niveau diminue — un problème qui, dans le cas du lac Supérieur, se répercute sur les quatre autres Grands Lacs et de là, sur le fleuve Saint-Laurent.

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