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— Alors que les tabous se lèvent et que davantage de femmes en science osent dénoncer le harcèlement sexuel, la prochaine cible pourrait être les organismes subventionnaires.

 

Fraude, falsification de données et plagiat sont déjà des motifs qui peuvent être invoqués pour retirer une subvention à un chercheur. Faudrait-il ajouter à la liste le harcèlement sexuel ? Dans l’édition du 8 février, un reportage de la revue Nature pose la question, en notant qu’il n’existe pas pour l’instant, aux États-Unis du moins, de bases légales pour agir ainsi. La question est devenue épineuse ces derniers mois, alors que trois cas médiatisés — le biologiste Jason Lieb à Chicago, l’astrophysicien Christian Ott à Pasadena et l’astronome Geoff Marcy à Berkeley — ont été écartés des rangs de leurs universités, tout en laissant celles-ci avec plusieurs millions en subventions dont elles ne savent si elles doivent les utiliser ou les rendre. Le problème est compliqué par le fait qu’aux États-Unis, une subvention gouvernementale est versée officiellement à l’institution, et non au chercheur.

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