dreamstime_xs_27484912.jpg
— Deux compagnies pharmaceutiques auraient caché des informations cruciales sur un de leurs médicaments à une prestigieuse revue médicale, selon une poursuite déposée par des patients.

La poursuite ne concerne pas cet accroc à l’éthique, puisque celui-ci ne fait l’objet que d’une note en bas de page, rapportée par le New York Times. Il faut savoir que depuis le tournant du siècle, les chercheurs qui effectuent des essais cliniques — soit des tests d’un médicament sur des cobayes humains — sont tenus d’enregistrer ceux-ci dans une base de données publique — notamment pour éviter la répétition de drames où des médecins testant un médicament n’avaient pas été mis au courant des effets secondaires observés ailleurs.

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

Les revues médicales de haut niveau sont devenues plus vigilantes, mais dans l’affaire dont il est question ici, les compagnies Johnson & Johnson et Bayer se font accuser d’avoir contourné le problème aux dépens du vénérable New England Journal of Medicine. Sur la sellette : un anticoagulant, le Xarelto, qui a fait l’objet d’un article dans cette revue sans que cette dernière n’ait été avisée de tests antérieurs. Informée des faits par le New York Times, la direction de la revue a conclu que les résultats publiés chez elle n’étaient pas entachés, mais c’est la dissimulation qui inquiète, tant elle rappelle que la transparence des essais cliniques fait encore l’objet de grosses résistances chez les compagnies pharmaceutiques.

Je donne