C’est peut-être dû au fait que la neurologie était encore une jeune science, nuance le comité éditorial du Journal of Neurochemistry, dans un article soulignant le 60e anniversaire de leur journal. La seule chose qui n’a pas du tout changé, c’est la bonne vieille structure introduction-méthodes-discussion-conclusion, « reflétant comment la science a été communiquée depuis le milieu du 17e siècle ». Pour le reste, on mesure le chemin parcouru : expériences sur des chiens et des chats qui seraient refusées par les comités d’éthique aujourd’hui, articles signés par seulement un ou deux chercheurs... et des expériences décrites « avec suffisamment de détails pour pouvoir être reproduites ». Les auteurs se disent à ce sujet convaincus que ces études étaient plus souvent correctes qu’aujourd’hui : « dans cet environnement moins compétitif, il y avait peu à gagner à altérer ou inventer des données ».
— Qu’est-ce qui a changé, en 60 ans de publications scientifiques ? À l’époque, il y avait peu de statistiques dans les articles, les déclarations de conflits d’intérêts n’étaient pas encore à la mode... pas plus que les efforts pour souligner que telle découverte aboutirait un jour à un traitement médical.
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