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Les Néandertaliens, ainsi que les moins connus Dénisoviens, ont disparu en ne nous léguant qu’une petite quantité de gènes. Pourtant, il est possible que ces gènes aient fait une grande différence dans notre capacité à conquérir le monde.

En 2014 déjà, une équipe de généticiens californiens avait identifié un fragment d’ADN propre aux Dénisoviens qui serait présent chez 80 % des Tibétains et qui expliquerait leur capacité à vivre en haute altitude. Or, résume le New Scientist, d’autres pistes récentes relevées dans notre code génétique suggèrent qu’il existerait trois autres « cadeaux » hérités de nos cousins : - L’immunité : Nos ancêtres Homo sapiens sont arrivés dans un environnement européen qui était déjà habité depuis des dizaines de milliers d’années. Il serait logique que le système immunitaire des Néandertaliens et des Dénisoviens fût déjà adapté aux parasites locaux et que cette immunité ait été transmise aux nouveaux arrivants. - La peau pâle : Les Homo sapiens qui ont quitté l’Afrique avaient la peau noire. Mais les Néandertaliens, adaptés à un climat plus nordique, avaient sans doute un teint plus pâle. Il est possible que ce trait ait été suffisamment avantageux aux hybrides humains-néandertaliens pour qu’il s’impose chez leurs descendants — une peau sombre rend plus difficile la production de vitamine D dans les pays nordiques. - La tolérance au froid : Un fragment de l’ADN dénisovien a été identifié chez de nombreux Inuits groenlandais : deux gènes qui aident à générer des cellules de gras et qui pourraient en théorie influencer la distribution de gras dans le corps. On est encore ici au stade des spéculations, et l’équipe d’Emilia Huerta-Sanchez espère pouvoir poursuivre ses recherches auprès d’autres groupes du Grand Nord.

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