S’appuyant sur une analyse historique des températures et sur des simulations informatiques, les chercheurs du World Weather Attribution, une coalition d’une demi-douzaine d’organismes, dont le média Climate Central, rappellent d’abord que les pluies diluviennes qui ont commencé le 27 mai dans le nord de l’Europe ont amené certains cours d’eau à des niveaux qu’ils n’atteignent qu’une à trois fois par siècle. Or, si leurs calculs sont exacts, des précipitations de cette ampleur ont 40 % plus de chances de se produire en cette saison en France, un chiffre qui atteint même 80 % dans les bassins de la Seine et de la Loire. Pour l’Allemagne, les données ne sont « pas concluantes ».
D'ordinaire, les scientifiques n'aiment pas attribuer un événement météo aux changements climatiques. Dans le cas des inondations en Europe, ce mois-ci, ils ont pourtant été prompts à conclure qu’un tel événement était désormais beaucoup plus probable en France... qu’en Allemagne.
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