zhong_guo_kong_jian_zhan_.png
Les Chinois ne sont pas rancuniers. Bien qu'ils n'aient jamais pu avoir une place sur la station spatiale internationale, ils viennent d'annoncer que leur propre station sera ouverte à tous.

La Chine a en effet exprimé à plusieurs reprises son intérêt à participer au programme, mais les États-Unis lui ont toujours opposé leur refus, invoquant l'espionnage industriel. C'est donc seule que la République populaire a développé le programme de vol spatial habité Shenzhou et envoyé son premier taïkonaute dans l'espace en 2003. Le 25 juin était lancée la nouvelle fusée Longue Marche-7, qui pourrait servir aux équipages de la future station spatiale chinoise à partir de 2022. Or, la Chine vient d'annoncer un partenariat avec le Bureau des affaires spatiales des Nations unies, dans le but de permettre aux pays membres d'accéder à sa station à des fins scientifiques. Les Chinois se sont montrés enthousiastes à l'idée d'aider les pays en développement dans leurs recherches spatiales. Cependant, alors que l'avenir de la Station spatiale internationale après 2020 est incertain, New Scientist se pose des questions : permettront-ils vraiment aux États-Unis et à leurs partenaires (le Canada, la Russie, le Japon et les membres de l'Agence spatiale européenne), qui les ont toujours exclus, d'accéder à leur station ?

Abonnez-vous à notre infolettre!

Pour ne rien rater de l'actualité scientifique et tout savoir sur nos efforts pour lutter contre les fausses nouvelles et la désinformation!

- Matthieu Fannière

Je donne