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L’espérance de vie semble en constante augmentation depuis deux siècles. Mais serait-il possible que nous approchions d’un mur ? C’est ce que pense l’équipe qui a lancé cette semaine le chiffre fatidique : 115 ans.

Sauf rares exceptions, comme la Française Jeanne Calment, décédée en 1997 à l’âge de 122 ans, « les humains ne dépasseront jamais les 115 ans », affirment le généticien Jan Vijg et son équipe dans l’édition de mercredi de la revue Nature. Une affirmation qui s’appuie sur des données de plus en plus imposantes sur les plus-que-centenaires... mais qui ne mettra pas fin au débat chez les experts du vieillissement. Déjà, certains d’entre eux sont montés au front pour contester l’étude : pour James Vaupel, du Centre Max-Planck sur la « biodémographie du vieillissement », il est « décourageant » de relire « sans cesse les mêmes erreurs dans des journaux respectables ». Pour le Britannique Tim Kirkwood, de l’université de Newcastle, « il n’existe pas de programmation pour le vieillissement ». Les optimistes s’appuient sur le fait qu’un enfant né aux États-Unis en 1900 avait une espérance de vie de 50 ans, contre 79 ans aujourd’hui et même 83 ans au Japon. D’un autre côté, l’équipe de Jan Vijg, elle, affirme que la courbe de croissance des gens de plus de 100 ans a d’ores et déjà atteint un plateau. De plus, les « records » de longévité ont cessé de s’accumuler depuis les années 1990.

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