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En dépit de ses promesses aux anciens travailleurs du charbon, Donald Trump aura beaucoup de mal à relancer cette industrie : pour la troisième année d’affilée, les émissions mondiales de charbon ont stagné.

Jusqu’en 2014, les émissions augmentaient de 2,4% par an, selon une équipe attachée à l’Université East Anglia et au Global Carbon Project . Et le virage, on le doit en bonne partie à la Chine, dont la consommation de charbon a diminué de 3% en 2014, de 5% en 2015 —et devrait reculer encore cette année, avancent les chercheurs.

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Cela n’empêchera pas la Chine de rester le plus gros émetteur de gaz à effet de serre de la planète, mais diverses mesures, incluant un moratoire de trois ans sur de nouvelles mines de charbon, ont porté fruit, avec une baisse des émissions globales de CO2 de 2,6% en 2015. Les États-Unis ont également connu une baisse de 2,6% l'an dernier, une tendance censée se poursuivre en 2016, là aussi grâce à une transition du charbon vers le gaz et le pétrole. En théorie, un nouveau président pourrait revenir au charbon, mais il ferait face à une résistance de l'industrie et du consommateur : dans l’état actuel des choses, au pays de Donald Trump, le gaz coûte moins cher que le charbon

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