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Un gouvernement Trump qui sera peuplé d’un aussi grand nombre de climatosceptiques que ce que laissent croire les dernières nominations, pourrait-il choisir de détruire des données climatiques qui le dérangent ? Pour atténuer le risque, un « archive-o-thon » se déroule en fin de semaine à l’Université de Toronto, tout comme dans quelques endroits aux États-Unis : un effort collaboratif pour faire des « copies de sécurité ».

L’un de ceux qui ont commencé à faire des copies, le chercheur en sciences de l’environnement Nick Santos, de l’Université de Californie, reconnaissait mardi dans le Washington Post qu’il s’agissait peut-être de paranoïa : bien que tout tende à croire que le gouvernement Trump sera hostile aux recherches sur le climat, rien n’indique qu’il partirait carrément en guerre contre les données climatiques. Mais la crainte a été mise en mots par le météorologue Eric Holthaus, qui a demandé dans un tweet le 10 décembre : « scientifiques : avez-vous une base de données climatique sur une adresse .gov que vous ne souhaitez pas voir disparaître ? »

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Les climatologues ne sont d’ailleurs pas les seuls à s’inquiéter : l’organisme Internet Archive a lancé un appel à des volontaires pour archiver un maximum de données publiques du gouvernement fédéral américain, en prévision de l’arrivée de Trump au pouvoir.

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