Terre-orbite-NASA

2016 n’aura pas fait exception : certaines des plus grandes alertes de l’année auront eu une couleur scientifique. Mais parmi elles, il en est une qui se dégage singulièrement du lot : Trump.

En fait, selon la firme québécoise Influence Communications, les « nouvelles alarmantes » ont compté pour 40% du contenu des médias québécois cette année. En tête de liste, trois attentats: Bruxelles, Nice et Orlando. Mais la science s’est taillée une place de choix avec le zika : la couverture médiatique a été 5 fois supérieure à celle de la malaria, et 4 fois supérieure à celle du VIH/sida ». En novembre, on apprenait finalement que l’Organisation mondiale de la santé considérait que l’état d’urgence —en vigueur depuis février— pouvait être levé, une décision que contestent les médecins brésiliens, là où l’épidémie a eu le plus gros impact.

Mais s’il est une frousse qui a surpassé toutes les autres, c’est bien celle causée par Donald Trump. L’information scientifique n’a jamais été loin —du moins, on s'est fait fort de le rappeler à l'Agence Science-Presse. Avant son élection, on s’interrogeait avec inquiétude sur la démagogie à l’ère des changements climatiques et sur la psychologie d’un dirigeant autoritaire.

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Mais depuis l’élection, les uns font de l’exégèse sur les quelques parcelles de science qu’il a livrées dans son programme, et les autres constatent qu’il n’y aura jamais eu autant de climatosceptiques au sein d’un gouvernement américain. Comme si l’évolution du climat n’avait déjà pas été, à elle seule, un motif d’inquiétude en 2016...

Inutile de dire qu’en 2017, la politique américaine et les changements climatiques seront deux sujets à surveiller de concert...

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