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La ville de Phoenix, en Arizona, est déjà la métropole dont la moyenne des températures est la plus élevée des États-Unis. Mais on n’a encore rien vu : en plus du réchauffement climatique, la croissance urbaine est en train d’empirer les choses en amplifiant les îlots de chaleur.

Il y a longtemps que des environnementalistes allèguent que d’avoir placé une métropole de près de 2 millions d’habitants dans un désert où il ne tombe que 20 centimètres de pluie par an était une catastrophe en devenir. Avec des sommets qui dépassent déjà les 40 degrés Celsius en été et pourraient dépasser les 50 degrés d’ici la fin du siècle, la ville fait la fortune des vendeurs de climatiseurs. Mais les gens d’affaires locaux sont sur la même longueur d’ondes que les environnementalistes : ce n’est pas seulement la santé publique qui est menacée à moyen terme, mais l’économie locale elle-même. Des efforts pour réduire la circulation automobile — un train léger sur rail, des pistes cyclables — et pour économiser et recycler l’eau — la ville en consomme moins que dans les années 1960 — sont freinés par le gouvernement de l’Arizona qui, dominé par des républicains qui nient la science du climat, refusent d’investir dans les économies d’énergie et dans des cibles de réduction des gaz à effet de serre. Le scénario du pire est celui d’un exode massif vers les villes de la côte Ouest, qui laisserait derrière lui une population de plus en plus pauvre. (source : Los Angeles Times)

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