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De la fraude, des raisonnements biaisés et un peu trop de flexibilité dans le traitement des données… Ce sont trois des « sept péchés capitaux » qui sont à l’origine de la grosse crise que traverse la recherche en psychologie depuis quelques années.

L’expression provient du psychologue britannique Chris Chambers, un de ceux qui ont contribué à dénoncer cette « crise de la reproductibilité » — c’est-à-dire le pourcentage élevé de recherches en psychologie qui, depuis le début des années 2010, se sont avérées impossibles à reproduire. Le domaine s’est du coup retrouvé avec des tas de conclusions sur toutes sortes de comportements humains qui reposaient sur du vent, ou sur des échantillons trop petits pour être pris au sérieux.

La pression à publier vite et souvent est en cause, dénonce Chambers dans son livre The Seven Deadly Sins of Psychology, mais il y a aussi, d’une part, de la triche faite avec un sentiment d’impunité et d’autre part, un aveuglement de la part d’instances qui auraient dû être vigilantes. Le livre se veut un état de la situation, mais aussi un manifeste pour une « réforme de la culture de la pratique scientifique ».

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