Des chercheurs de l’École de médecine Yale, au Connecticut, ont identifié 281 personnes qui avaient opté pour des traitements dits « alternatifs » — sans préciser lesquels — pour traiter des cancers du sein, de la prostate, du poumon ou colorectal. Ils ont ensuite comparé leur taux de survie avec celui de 560 personnes appartenant aux mêmes groupes d’âge et qui avaient poursuivi les traitements médicaux : deux personnes de chaque groupe d’âge parmi les « traitements médicaux » pour chaque personne du même groupe d’âge parmi les « traitements alternatifs ». Résultat : ces derniers ont été deux fois et demie plus nombreux à mourir dans les cinq ans suivant le diagnostic. Si on ne tient compte que de celles qui avaient un cancer du sein, le taux de décès est cinq fois et demie plus élevé dans les cinq ans.
On se doutait que la personne qui choisissait des traitements alternatifs pour combattre son cancer le faisait à ses risques et périls. Voilà qu’on commence à mettre un chiffre sur ce risque : ces gens auraient deux fois et demie plus de chances de mourir de leur cancer.
Vous aimerez aussi
-
Pourquoi quantifier l’impact environnemental moyen des bâtiments canadiens?Mardi 19 mars 2024
-
Quand des milliards de cigales font pipiLundi 18 mars 2024
-
-
Journal de bord de Notre cerveau à tous les niveaux : le sommaire du livre.Lundi 18 mars 2024
-
Fuites de méthane: 3 fois plus que prévuVendredi 15 mars 2024
-
Le Web a 35 ans: peut-il revenir à ce qu’il devait être?Vendredi 15 mars 2024