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Forêts, toundras, prairies… et maintenant, les villes : les animaux évoluent là aussi, en s’adaptant aux nouveaux environnements, selon une revue de 192 études, publiée ce mois-ci.

Cette méta-étude signée par deux Américains indique que les villes peuvent non seulement fournir les pressions nécessaires pour l’adaptation, mais aussi pour l’émergence de nouvelles espèces. Par exemple, les pinsons de Phoenix (Arizona) ont un bec plus long, qui augmente la fréquence de leurs cris, pour se différencier du bruit d’ambiance à basse fréquence.

La pollution et les structures de béton ont aussi une influence. Pour la salamandre sombre du Nord, que l’on trouve à un seul endroit dans la ville de New York, les ponts ont créé une séparation physique. Cela a entrainé une différence génétique entre les salamandres situées de part et d’autre, selon le co-auteur de l’étude Jason Munshi-South, dans une conférence TED.

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Les métros souterrains de Londres ont quant à eux permis l’émergence d’une nouvelle sous-espèce de moustique, le culex pipiens molestus. Alors que les moustiques de la surface piquent les oiseaux, hibernent, nécessitent du sang pour pondre et des grands espaces pour se reproduire, le molestus, limité par l’environnement étroit et sombre des tunnels, a évolué pour se contenter du sang humain et il n’a plus besoin d’hiberner.

Alexis Gohier-Drolet

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