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Le 3 octobre 2001



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Il était une fois dans l'astéroïde

(ASP) - Qu’on soit surpris de trouver des collines sur un astéroïde en dit long sur... la profondeur de notre ignorance à l’égard des astéroïdes. Des collines, et des couches de sédiments, encore que le terme "sédiment" devrait peut-être être révisé, sur un monde qui n’a jamais vu une seule goutte d’eau en 4 milliards et demi d’années...

Lorsque la sonde Near-Shoemaker a été envoyée se "poser" -s’écraser, plus exactement- sur l’astéroïde Eros en février dernier, elle est devenue le premier engin à nous renvoyer des images et des données scientifiques sur la composition d’un de ces cailloux. Il en a résulté deux études que publie la revue Nature dans sa dernière édition.

Ce sont les " sédiments " qui retiennent le plus l’attention, en ceci qu’ils sont "mobiles". Mais d’abord, un mot d’explication: les corps célestes formant notre système solaire, incluant la Terre et les autres planètes, de même que les astéroïdes, se sont petit à petit formés par l’agglomération, les unes aux autres, de particules de poussière, pendant des dizaines de millions d’années. Les plus gros ont attiré à eux de plus en plus de "morceaux", et sont devenus les planètes que nous connaissons, tandis que les plus petits, comme Eros (d’une forme irrégulière, il mesure tout juste 34 km X 13 X 13), demeuraient seuls dans leur coin —et y sont restés pratiquement tels quels, inchangés, depuis quatre milliards et demi d’années.

Pourquoi ces sédiments sont-ils qualifiés de "mobiles"? En réalité, aucune séquence de photo ne les montre en train de voler au vent, sur un monde qui n’a pas non plus connu un seul souffle de vent, puisqu’il n’a jamais non plus abrité d’atmosphère depuis sa naissance. Mais l’emplacement de ces couches de poussière, sur les collines, représente un mystère. L’une des deux équipes, rattachée au département de géologie de l’Université Northwestern (Illinois) et à l’Université Cornell (New York) explique ce mystère par un phénomène électrostatique qui aurait soulevé la poussière dormant sous la surface, laquelle serait ensuite allée retomber sur ces collines, une partie glissant, comme du liquide —la gravité est pratiquement nulle là-bas- dans les dépressions du sol.

Des détails fascinants pour les planétologues, mais de peu de poids pour les profanes... Sauf pour une chose. Eros fait partie de ces astéroïdes dont la trajectoire, loin d’être sagement ordonnée, croise à l’occasion l’orbite terrestre. Chaque nouvelle connaissance acquise à leur sujet est donc une arme potentielle contre eux, si jamais le jour se présente où il faudra employer les grands moyens pour en faire dévier un de sa course...

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