Clonage humain: tôt ou tard...
(ASP) - "Si on ne le fait pas dans
ce pays, on le fera ailleurs ". Cétait
le message le plus inquiétant quavaient
pu entendre ceux qui avaient suivi les audiences publiques
sur le clonage, à Washington, en mars dernier
(voir cet
article). Eh bien, leurs craintes se sont vérifiées
de la pire des façons, vendredi dernier, lorsque
les journaux ont annoncé, sans émotion,
quavait été découvert,
à New York, un laboratoire clandestin de clonage.
On se serait cru dans un épisode
des X-Files. Mais cétait bien à
New York, et cétaient les Raëlliens.
Eux qui assurent être engagés dans une
entreprise pour cloner un être humain un
bébé décédé il y
a quelques années.
La découverte est le fruit des
enquêteurs de la Food and Drug Administration,
lorganisme chargé aux États-Unis
denquêter, entre autres, sur toute pratique
médicale inédite -ce qui, dans le cas
présent, ne saurait mieux sappliquer. La
scientifique en chef des Raëlliens, la Française
Brigitte Boisselier, a reconnu sêtre engagée
auprès de la FDA à ne pas expérimenter
le clonage au pays de lOncle Sam où,
soit dit en passant, ce nest pas illégal
pour l'instant, quoique pas très accepté
socialement non plus.
La FDA a inspecté ce laboratoire
en avril, peu après lapparition des Raëlliens,
et de Claude Vorilhon lui-même (alias Raël)
devant cette audience du Congrès sur le clonage,
audience au cours de laquelle le gourou en avait fait
frissonner plus dun en dévoilant ses plans.
Le Dr Boisselier -une chimiste- a ajouté quelle
ouvrirait un laboratoire à lextérieur
des États-Unis, sans préciser où.