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Le 3 septembre 2001



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Fermiers et éléphants ne font pas bon ménage

(ASP) - TCHIBANGA (Gabon) - Alors que le braconnage et la chasse à l'éléphant sont interdits au Gabon, le retour des troupeaux d'éléphants destructeurs de plantations à Tchibanga, dans le sud-ouest du pays, a servi de prétexte aux chasseurs et à certains exploitants forestiers pour ressortir leurs fusils.

"Nos plantations sont détruites et nos récoltes compromises en cette période de saison sèche", déclare un agriculteur désemparé. Pour compenser les dégâts occasionnés par les troupeaux d'éléphants, les agriculteurs, généralement des villageois pratiquant des cultures sur brûlis, ont émis récemment le voeu de voir la loi sur la battue des éléphants réactualisée.

Une réunion organisée un samedi d’août par la direction générale de l'environnement à Tchibanga et réunissant les forestiers, les agents des Eaux et Forêts et la police forestière, n'a pu répondre aux attentes des villageois.

Mais si les chasseurs voudraient bien utiliser comme prétexte ce retour des troupeaux, c’est aussi parce qu’il y a une grande demande pour la viande d’éléphant —notamment sa trompe, "hautement prisée par les villageois et les citadins", déclare un consommateur de viande de brousse. Dans la capitale, la grande majorité des Librevillois se tourne vers la viande de brousse par goût. Le maintien d'une habitude alimentaire est invoqué par environ 25% des consommateurs de gibier et un peu plus de 20% d'entre eux reconnaissent leur attachement culturel pour ce produit.

Mais l'approvisionnement sauvage et massif des marchés en viande de brousse paraît tout à fait disproportionné par rapport à la demande réelle en gibier.

La brigade anti-braconnage demeure impuissante malgré les descentes repétées sur les marchés pour confisquer la viande de brousse vendue mais interdite à la chasse. En fait, on compte aussi parmi les agents de la brigade... des adeptes de la viande de brousse.

Antoine Lawson

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