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Le 4 décembre 2001



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Les baleines assiègent les plates-formes pétrolières

LIBREVILLE (ASP) - Les baleines à bosses qui se répartissent le long des côtes de l’Afrique centrale pendant que l’hiver sévit dans l’hémisphère sud, assiègent les plates-formes pétrolières gabonaises, autour desquelles on les observe par dizaines.

Pourtant, les côtes du Gabon ne sont pas a priori des eaux où s'aventurent les baleines, qui préfèrent les eaux plus froides, avaient observé le biologiste Michael Fay et l’expert hawaiien en baleines Jim Darling. Tous deux sont venus au Gabon avec l’aide de la National Geographic Society, une expédition de 10 jours pour observer ces fameuses baleines. En approchant plus de 70 d’entre elles, ils ont réalisé que c’était le plus grand rassemblement après ceux d’Hawaii.

En fait, la côte ouest de l’Afrique semble être un lieu de naissance de baleines à bosses et Jim Darling a enregistré leurs chants, qui diffèrent de ceux des baleines de l’Atlantique Nord et du Pacifique; selon lui, il s’agit de chants d'accouplements.

Rappelons que ces baleines, qui retournent en Antarctique se nourrir de krill en été, ont également été observées en Angola, une région qui avait été jadis l’un des lieux principaux de leur chasse (11 000 tuées entre 1912 et 1937). Après 1945, la baleine à bosses fut décimée dans l’Atlantique Sud. Depuis 1966, date de l'arrêt officiel de la chasse, les effectifs semblent s’être reconstitués. L’espèce observée au large du Gabon a toutefois peu été étudiée.

Le président d’Aventures sans frontières (ASF -une association gabonaise de protection de l’environnement), Guy-Philippe Sounguet, explique qu’il a été possible d’obtenir un arrêt mondial de la chasse à la baleine pour quelques années, sous la protection morale d’organisations de protection de la nature comme Greenpeace et World Wildlife Fund (WWF), mais surtout grâce à un accord de 1982 interdisant toute capture à des fins commerciales. Mais il n’a toujours pas été possible d’imposer un arrêt total et effectif de leur capture.

Antoine Lawson

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