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Un espoir contre Ebola

(ASP) - C'est un espoir qui surgit de là où on ne l'attendait plus. L'une des plus terrifiantes maladies de cette fin de siècle, Ebola -terrifiante au point d'avoir inspiré une production hollywoodienne à grand déploiement- semble rencontrer, pour la première fois, un adversaire à sa taille. Un vaccin expérimental injecté à quatre singes a empêché ceux-ci d'être attaqués par le virus Ebola.

Le système immunitaire de ces macaques, lit-on dans la dernière édition de la revue Nature, s'est donné, grâce au vaccin, une défense efficace contre le virus, et l'a empêché de progresser, puis l'a carrément éliminé, en l'espace de deux semaines.

On ne connaît à l'heure actuelle aucun traitement efficace contre ce virus africain, identifié pour la première fois en 1976 (dans un village du Zaïre nommé Ebola). Jusqu'à 90% des victimes meurent rapidement, dans d'atroces douleurs, atteints de fortes fièvres et, surtout, d'intenses hémorragies internes. Il se transmet par simple contact direct avec une personne infectée, d'où l'hécatombe qu'il peut provoquer dans le personnel médical. Une résurgence de cette maladie, toujours en cours, a tué, ces dernières semaines, plus de 150 personnes en Ouganda.

C'est la progression ultra-rapide de la maladie qui oblige à rechercher un vaccin, lequel devrait idéalement être administré avant l'infection -on pense par exemple à une campagne de vaccination massive, dans les régions les plus à risque. Mais il faudra encore des années avant de savoir si les chercheurs du National Institutes of Health américain ont mis le doigt sur le gros lot: il faudra d'abord reprendre l'expérience sur une plus grande échelle (ce qui signifie, sacrifier davantage de singes), et même alors, on ne saura pas encore s'il aura la même efficacité chez des humains que chez des singes.

On ignore toujours quel animal est le porteur de ce virus -autrement dit, par quel "canal" des humains sont infectés. Ce qui rend encore plus nécessaire la mise au point d'un vaccin, tant qu'on n'aura pas localisé la "source".

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