| Semaine du 5 mars 2001 |  |
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En manchette cette semaine: LE KIOSQUE A lire aussi: La science d'ici et d'ailleurs est une production Agence Science-Presse |
Retour au sommaire des capsules (ASP) - Les fumeurs qui se rabattent sur les cigarettes "douces", à faible teneur en goudron, se leurrent. Rien ne permet d'affirmer qu'elles sont moins dangereuses pour la santé. Selon un rapport de l'Institut américain de médecine, absolument rien ne permet par exemple d'affirmer que l'usage de ces cigarettes permet de réduire l'exposition aux substances cancérigènes. Car même dans les cas où les cigarettes "douces" conduisent à inhaler moins de ces substances, rien ne permet d'affirmer que cela réduit les risques d'attraper le cancer. Ne serait-ce que parce que les fumeurs vont être poussés à inhaler plus fort -ou à fumer davantage - pour satisfaire leur dépendance... "Personne ne le sait", résume Stuart Bondurant, professeur de médecine à l'Université de Caroline du Nord à Chapel Hill, et président du comité de l'Institut qui s'est penché sur cette question, à la demande de l'Administration américaine des aliments et drogues (FDA). Le rapport, qui a été publié à la fin-février, ne conclut donc pas que ces cigarettes sont risquées : il dit tout simplement qu'aucune donnée ne permet de les déclarer moins risquées que les cigarettes "normales". Ce qui est déjà passablement dérangeant pour les compagnies de tabac... Retour au sommaire des capsules
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