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Le 8 mai 2001



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L'os et la souche

(ASP) - Après trois années passées à parler encore et encore des cellules-souches, voilà qu’ils proclament avoir découvert "l’ultime" cellule-souche. Celle qui supplantera toutes les autres. Celle qui accomplira tout plein de miracles médicaux... Du moins, les miracles médicaux qu’on nous promettait que les autres accompliraient.

Car dans les faits, c’est bien cela qu’il ne faut pas perdre de vue: tout ceci repose, pour l’instant, sur des promesses. La promesse que les cellules-souches pourront, en laboratoire, servir d’usines à organes, c’est-à-dire produire, sur demande, n’importe quel organe. Mais pour l’instant, si on s’entend pour dire que tout cela est théoriquement possible, on n’a pas encore vu un seul foie ou un seul rein sortir d’une éprouvette au fond de laquelle on avait auparavant stimulé une poignée de cellules-souches.

Cette "ultime" cellule-souche, c’est dans la moelle épinière des souris qu’on l’a trouvée. Non contente de pouvoir donner naissance à des cellules nerveuses ou musculaires, voilà qu’on affirme que, une fois transplantée chez d’autres souris, elle pourrait servir à produire poumons, estomac, intestins et morceaux de peau. Et encore fallait-il la trouver: seulement une cellule de moelle osseuse sur 100 000 peut devenir une cellule-souche, précise dans la dernière édition de la revue Cell Neil Theise, de l’Ecole de médecine de l’Université de New York.

" C’est la cellule-souche d’adulte la plus étonnante à ce jour ", renchérit Diane Krause, de l’Université Yale, membre de l’équipe derrière cette percée. Une percée qui révèle ce que les chercheurs qui planchent sur les cellules-souches espéraient depuis trois ans: une poignée de ces cellules peut suffire. Placées dans les bonnes conditions, stimulées adéquatement, elles peuvent se loger dans différents endroits du corps, et ne pas y être plus dépaysées que si elles étaient restées dans leur moelle osseuse.

Il n’y a pas si longtemps, on croyait que seuls les embryons étaient porteurs de ces cellules-souches —des cellules qui portent ce nom parce qu’elles sont les premières apparue après la rencontre du spermatozoïde et de l'ovule, soit à un moment où, encore peu nombreuses, elles ne se sont pas encore spécialisées. Sans qu’on ait encore compris pourquoi, on a progressivement constaté, en 1998-99, que des cellules-souches semblaient subsister ici et là chez un adulte —et par-dessus tout dans sa moelle osseuse.

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