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Le 9 avril 2001



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La comète et sa mystérieuse planète

(ASP) - Une comète géante suivant une trajectoire insolite autour du Soleil pourrait être la preuve de l’existence —actuelle ou passée- d’une planète non-identifiée, située aux confins de notre système solaire.

"C’est le premier fait solide en faveur de l’existence de quelque chose là-bas, quelque chose de gros", observe Hal Levison, de l’Institut de recherche du Sud-Ouest à Boulder, Colorado. L’existence d’une planète géante située loin au-delà de Pluton, la planète la plus éloignée de notre système solaire —pour autant que l’on sache- rôde depuis longtemps dans les pensées des astronomes, mais rien n’a jamais pu faire passer cette idée du statut de vague hypothèse à celui de phénomène tangible.

La comète, appelée 2000 CR105, est dite "géante", parce qu’elle mesure quelque 400 km de diamètre, ce qui est très gros pour une comète. Elle est l’un de ces centaines d’objets trans-neptuniens connus, appelés trans-neptuniens parce qu’ils sont plus éloignée que Neptune. Ces objets sont en fait de gros blocs de glace, à mi-chemin entre les astéroïdes et les comètes. Plusieurs astronomes considèrent depuis peu que Pluton n’est que le plus gros de ces "objets", et non pas une planète au sens strict du terme. Certains de ces objets suivent des trajectoires qui, bien qu’excentriques —une orbite très, très étirée, qui les amène tantôt très loin du Soleil, tantôt très près de lui, comme la comète de Halley- sont prévisibles, et on devine que cette trajectoire fut jadis perturbée par le passage proche d’une planète, comme Neptune. Mais d’autres ont des trajectoires qui ne peut s’expliquer par aucun corps céleste connu —et c’est le cas de 2000 CR105, depuis sa découverte, en février 2000.

Son orbite, expliquent, dans une future édition de la revue d’astronomie Icarus, Brett Gladman et ses collègues de l’Observatoire de la Côte d’Azur à Nice, en France, est beaucoup plus large qu’elle ne devrait l’être: elle tourne autour du Soleil en quelque 3175 ans, et ne s’en approche jamais à moins de 6,6 milliards de kilomètres —soit loin au-delà de l’orbite de Neptune. Le point extrême de son orbite serait quant à lui à 58,2 milliards de km. Comment en est-elle arrivée là? Même les auteurs de l’article reconnaissent ne pas être entièrement d’accord là-dessus. Mais l’hypothèse qui souffre du moins grand nombre de failles est celle d’un objet massif, qui aurait jadis été situé —et qui pourrait toujours s’y trouver- à une distance incroyablement plus lointaine du Soleil, et qui aurait "attiré" la comète vers lui, au cours d’un de ses passages; l’orbite de la comète en aurait été perturbée, au point de devenir celle qu’on lui connaît maintenant.

En ligne le 9 avril 2001.
Corrections le 11 avril.

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