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Le 9 avril 2001



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Planètes à gogo dans Orion

(ASP) - Alors que les astronomes comptent désormais un grand total de 63 planètes détectées autour d’autres étoiles, voilà qu’ils commencent à compter les planètes... sans étoiles.

La découverte de telles planètes "orphelines" -onze en tout- qui avait été annoncée l’an dernier (sur les spéculations entournant de telles planètes, lire ce texte), vient en effet d’obtenir confirmation: des astronomes britanniques annoncent que ce "nuage" d’objets aux limites du décelable, dans la nébuleuse d’Orion, serait bel et bien un groupe de planètes errantes. Lesquelles planètes remettent donc en question la vieille notion selon laquelle une planète doit nécessairement se trouver à proximité d’une étoile. Au point où le dernier congrès britannique d’astronomie, qui avait lieu la semaine dernière, a été le théâtre d’une question existentielle: doit-on encore appeler ces planètes des planètes, puisque ce mot désigne, traditionellement, un corps céleste qui tourne autour d’une étoile?

Certains astronomes ont proposé au cours de ce congrès une expression qui pourrait se traduire en français par le joli planétoile (en anglais, planetar, contraction de planet et star). L’Union astronomique internationale, moins romantique, a proposé "sous-naine brune" (une naine brune est une étoile très petite, trop petite pour s’être "allumée", donc, qui ne brille pas dans le ciel).

Ces planètes sont évidemment trop lointaines pour qu’on puisse espérer quelque photo que ce soit, dans l’état actuel de la technologie. Elles ne sont détectées que parce qu’elles s’interposent entre une étoile plus lointaine et nous. Il est également possible de savoir, par l’analyse de cette lumière, qu’elles sont trop froides pour être des étoiles, même des naines brunes. Et comme elles ne sont "que" quelques fois plus grosses que Jupiter, cela demeure encore trop petit pour une étoile —même une naine brune.

" Elles sont comme des étoiles qui n’auraient jamais réussi ", résument Philip Lucas, de l’Université de Hertfordshire, et Patrick Roche, de l’Université Oxford, leurs deux découvreurs.

Semaine faste pour les planètes: en même temps qu'était annoncée cette découverte, ou plutôt cette confirmation d’une découverte, d’autres astronomes travaillant depuis l’Observatoire européen du Sud, au Chili, annonçaient avoir détecté la présence de 11 nouvelles planètes autour d’une dizaine d’étoiles proches —donc, des cas plus classiques, elles. Ce sont ces onze nouvelles venues qui portent à 63 le total des "planètes extra-solaires", comme on les appelle depuis la découverte de la toute première, en 1995. Ces onze-là, comme les 52 autres, sont vraisemblablement toutes des planètes géantes —compte tenu de la qualité de nos instruments, c’est tout ce qu’on peut détecter pour l’instant- donc des boules de gaz, inaptes à abriter la vie.

 

Lire aussi : Planètes à gogo

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