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Le 9 avril 2001



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Le Grand Livre de la vie, tome 2

(ASP) - On a déjà parlé dans cette page du fait qu’après le décodage des gènes, viendra le décodage des protéines. En fait, ce dernier est déjà commencé, et va s’accélérer dans les prochaines années. Pressentant son importance, des compagnies privées viennent de s’associer dans un projet dont la facture globale, d’ici 2004, pourrait atteindre le demi-milliard de dollars.

Le consortium est formé d’une compagnie de biotechnologie d’abord, bien sûr, mais aussi de deux géants de l’informatique, considérant que cette montagne de données ne pourra pas se traiter manuellement. La japonaise Hitachi et les américaines Oracle et Myriad Genetics se donnent officiellement pour mission de décoder le "livre de la vie" -expression de plus en plus galvaudée, s’il en est.

Il faut rappeler que ceux qui ont annoncé le décodage du génome humain, au cours de la dernière année, ont dressé une carte de nos gènes, mais ne sont pas allés plus en profondeur: or, aller plus en profondeur, cela veut dire déterminer quelles protéines sont produites par quelles gènes, quelles sont les interactions entre elles, et ainsi de suite. Considérant que ce sont les protéines qui portent en elles les instructions des gènes, on mesure mieux que toutes les découvertes mirobolantes auxquelles on rêve lorsqu’on parle de décoder notre génome, ne seront rien si on ne comprend pas l’ABC des protéines —ou le protéome, si vous voulez à tout prix apprendre un nouveau mot.

Ce consortium privé pourrait bien entrer, d’ici 2004, en conflit avec un consortium public, puisqu’existe déjà, mais sur papier seulement pour l’instant, un Projet protéome humain, sur le modèle du Projet génome humain. Et si cela se produit, on risque d’assister aux mêmes conflits public versus privé auxquels on a assisté depuis deux ans dans la " course " au décodage de nos gènes. Sachant cela, on ne s’étonnera pas d’apprendre, par la voie du quotidien britannique The Guardian, que Myriad Genetics, qui possède 50% d’une nouvelle filiale appelée Myriad Proteomics, a été critiquée ces dernières années pour ses demandes de brevets sur deux gènes prédisposant au cancer du sein. L’histoire se répète...


A lire aussi:
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Comment plier une protéine en 10 leçons.

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