Le football de la physique
(ASP) - Une preuve que les physiciens
savent parfois s'amuser. John Greenhough et ses collègues
de lUniversité Warwick, en Angleterre,
ont
analysé 135 000... matchs de football (ou
soccer, pour nos lecteurs québécois).
Cent trente-cinq mille parties, jouées dans 169
pays entre 1999 et 2001. Et tout ça pour en arriver
à quoi ? A la conclusion que les équipes
britanniques comptent moins de buts que les autres !
En fait ménageons les susceptibilités
de la fière Albion- il serait plus exact de dire
que les équipes de foot étrangères
"comptent plus de buts quelles ne le devraient",
tandis que les équipes britanniques, elles, sont,
statistiquement, dans la norme.
En termes bruts, cela donne ceci :
les matchs avec un total de plus de 10 buts se produisent
seulement une fois sur 10 000 dans les ligues majeures
britanniques (soit une fois tous les 30 ans !),
tandis quelles se produisent une fois sur 300
dans le reste du monde. Il semble y avoir une réelle
explication statistique derrière ça, mais
la démonstration est fort longue, et pas du tout
de nature à générer des discussions
dans les pubs.
Mais pourquoi, direz-vous, a-t-il fallu
une équipe de physiciens, plutôt que de
mathématiciens, pour mener pareille étude ?
Eh bien, qui a dit que ça avait quoi que ce soit
à voir avec la physique?