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Le 12 décembre 2001



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Le réchauffement combattu par les volcans

(ASP) - Et si le réchauffement de la planète était encore pire qu’on ne le pensait? C’est l’inquiétante question qu’on est en droit de se poser, lorsqu’on apprend que depuis 20 ans, les éruptions volcaniques ont masqué une bonne partie du réchauffement global.

Explication. Une éruption volcanique, comme chacun sait, envoie dans l’atmosphère des tonnes et des tonnes de gaz et de poussière. Plus l’éruption est violente, et plus ses effets s’étendent à de grandes distances : le gaz et la poussière forment des écrans qui bloquent la lumière du soleil dans certaines régions, ou l’atténuent au-dessus d’immenses territoires.

Et les effets ne se font pas ressentir que sur le sol. Des chercheurs du Laboratoire national Lawrence Livermore, en Californie, associés à des collègues britanniques et allemands, viennent d’établir que les plus larges éruptions, entre 1979 et 1999, ont chaque fois refroidi la basse troposphère, c’est-à-dire la couche de notre atmosphère qui va du sol jusqu’à une altitude de huit kilomètres.

Or, en refroidissant cette " couche ", où les climatologues, depuis des décennies, ont pris mesures après mesures pour déterminer si la Terre se réchauffait ou non, ces éruptions ont considérablement faussé les données: si la Terre se réchauffe bel et bien, mais que les scientifiques basent leurs calculs sur la température de l’air qui, elle, est régulièrement refroidie par ces éruptions volcaniques, leurs calculs en sont, de ce fait, faussés.

Certes, diront les experts, les climatologues ont souvent été mystifiés, depuis 20 ans, par les différences apparentes de réchauffements entre la surface de la Terre et la basse troposphère: alors que la première se réchauffait à un rythme soutenu, la deuxième ne montrait que peu ou pas de changements. Cet écart était la source de grands débats —et était souvent récupéré par les opposants à la "théorie" du réchauffement global. A présent, ceux-ci ont un argument de moins pour prétendre à une incertitude quant à la réalité de ce réchauffement: "sans la diminution de la couche d’ozone et les récentes éruptions du El Chichon et du Pinatubo, il est hautement probable que la basse troposphère se serait réchauffée (elle aussi) au cours des deux dernières décennies".

L’étude est parue dans l’édition de novembre du Journal of Geophysical Research-Atmospheres.

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