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Le 13 décembre 2001



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Sauvez les baleines

(ASP) - Sauver les baleines, un travail de titan? Cela dépend desquelles. Et encore faut-il que l'on considère qu'il n'est pas trop tard.

Selon une étude récente, il suffirait d'épargner deux femelles par an pour arrêter le déclin de la plus menacée des espèces de baleines, la baleine noire de l'Atlantique. Ce qui est à la fois une bonne et une mauvaise nouvelle: une bonne, parce que l'objectif est mesurable; une mauvaise, parce que cela révèle à quel point cette espèce est au bord de l'extinction.

C'est que les femelles sont les plus vulnérables de ces bestioles, spécialement lorsqu'elles deviennent des mères, écrit Masami Fujiwara et Hal Caswell, dans une édition récente de la revue Nature. Ceux-ci ont consacré une vingtaine d'années à étudier les baleines noires de l'Atlantique, dont la population ne serait plus que de 300 aujourd'hui. Et bien qu'ils n'aient pas d'explication claire, le verdict des chercheurs est sans appel: "une fois qu'elles deviennent mères, leur taux de mortalité augmente".

L'espoir de ces chercheurs, de l'Institution océanographique Woods Hole du Massachusetts, c'est donc que leurs résultats poussent les écologistes à mieux concentrer leurs efforts. On connaît par exemple déjà les régions où les femelles se retrouvent en plus grand nombre -notamment les territoires d'accouplement, près de la côte du Sud-Est des Etats-Unis. Mais la crainte, devant un résultat si précaire, c'est que ces baleines noires de l'Atlantique ne soient déjà une cause perdue: un accident statistique en apparence mineur, comme une année où les naissances se feraient plus rares, pourrait conduire cette population en-dessous du seuil où il n'y a plus rien à faire pour assurer sa survie. "Plus réduite est une population, plus grands sont les impacts d'un accident de parcours."

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