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La France dira-t-elle non au clonage?

(ASP) - Un petit rappel, avant de commencer. Quand on parle de clonage, on parle en fait de deux types de clonage possible: le clonage reproductif, soit celui qui consiste à faire naître un individu complet, copie conforme d'un autre. C'est le cas Dolly-la-brebis. Et le clonage thérapeutique, qui ne consiste aucunement à créer un être viable, mais à copier les cellules d'un être vivant, afin qu'elles produisent, par exemple, un poumon, ou un foie, ou un rein, ou un morceau de peau.

En théorie, la deuxième option ne devrait pas faire peur, puisqu'elle ouvre de fascinantes possibilités à la médecine. Le problème, c'est qu'elle peut impliquer l'utilisation de cellules d'embryons. Peut-être pas nécessairement des cellules d'embryons, mais des cellules d'embryons si nécessaire.

Et la France vient de s'ajouter à la liste des pays qui songent à carrément interdire toute forme de clonage, reproductif ou thérapeutique. Des trois instances sollicitées par le gouvernement français pour remettre leur avis, une (la Commission des droits de l'homme) s'est prononcée contre, les deux autres, pour. La semaine dernière, le président Jacques Chirac lui-même se mêlait au débat, en se déclarant hostile à l'autorisation par son gouvernement du clonage thérapeutique.

C'est qu'est actuellement discuté un avant-projet de loi sur la révision des lois de bioéthique de 1994 -une époque lointaine où le clonage n'appartenait qu'à la science-fiction. Déposé en novembre par le premier ministre Lionel Jospin, il autoriserait, s'il était adopté, la recherche scientifique sur des embryons dits "surnuméraires" -c'est-à-dire les embryons congelés en surplus, comme cela se fait couramment lors de toute tentative de fertilisation in vitro, et qui sont voués à être "détruits". "Le Parlement devra examiner s'il y a lieu de maintenir l'interdiction de toute recherche sur l'embryon", a déclaré le président, dont les craintes rejoignent celles d'une bonne partie de la population... et pas seulement en France.

En ligne le 12 février
Corrections enregistrées le 19 février.

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