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Le 19 octobre 2001



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L'appel aux armes: la réponse des scientifiques

(ASP) - Les scientifiques sont-ils davantage poussés vers le pacifisme que la moyenne des gens? Si oui, ce n'est pas évident du tout, à en juger par les derniers événements. C’est avec empressement qu’une portion de la communauté scientifique américaine -une portion difficile à mesurer, mais "pesante"- a répondu à l’appel aux armes du Président Bush. Déjà, les chefs de file développent des plans pour s’assurer que leurs membres pourront travailler de près avec les autorités politiques et militaires dans cette "guerre au terrorisme".

Dès le 26 septembre par exemple, rapporte le service d’information de la revue Nature, Bruce Alberts, président de l’Académie nationale des sciences, réunissait 30 éminents scientifiques et experts en sécurité pour discuter du rôle de la science dans l’après-11 septembre. Parmi les personnes présentes: le président de la compagnie aéronautique Lockheed Martin, le directeur du Laboratoire national Brookhaven, associé au ministère de l’Énergie; le directeur du Centre de l’accélérateur de particules de Stanford; le conseiller scientifique du président; et le directeur de la CIA.

"Tous étaient nettement préoccupés du fait que la communauté scientifique et technique n’ait pas joué un rôle important dans cette lutte au terrorisme organisée", s’il faut en croire Kumar Patel, ancien président de la Société américaine de physique, qui a également participé à cette rencontre.

Il faut savoir que, déjà, avant même les événements du 11 septembre, les organismes subventionnaires gouvernementaux comme la National Science Foundation et la Defense Advanced Research Projects Agency, finançaient des recherches sur le contre-terrorisme. Mais celles-ci, regrettent des scientifiques, n’utilisent pas "le plein potentiel créatif de la communauté académique" -sans qu’on puisse toutefois savoir ce qu’il entend exactement par ça.

Selon Nature, qui consacre également son éditorial du 18 octobre à cette question, les universités s’apprêteraient à créer un Fonds de 500 000$ pour créer un groupe de travail "avec un objectif de recherche anti-terroriste". Cela ne rappelle-t-il pas l’époque où les cyniques disaient qu’il n’y a rien comme "une bonne guerre" pour relancer l’économie?

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