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Le 17 octobre 2001



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L'ordinateur qui parle comme un grand

(ASP) - C’est en fin de semaine qu’avait lieu en Grande-Bretagne une compétition devenue, au fil des ans, un point de repère des promoteurs de l’intelligence artificielle : le Prix Loebner, qui promet monts et merveilles à celui qui aura inventé la machine capable de soutenir la conversation la plus "intelligente".

Cette compétition tire son origine du test de Turing, du nom de son créateur, le mathématicien Alan Turing, il y a près d’un demi-siècle. Turing avait alors posé l’hypothèse suivante : le jour où, dans une conversation (par clavier ou oralement) avec une machine, l’humain sera incapable de dire si son interlocuteur est une machine ou un humain, ce jour-là, on pourra dire des ordinateurs qu’ils sont devenus intelligents.

Avec le temps, le test de Turing s’est raffiné, lorsqu’on s’est aperçu qu’il était très facile de tromper les humains, pour peu qu’on ait entré suffisamment de répliques possibles dans la mémoire de l’ordinateur —ce qui ne les rend pas intelligents pour autant. Et c’est ainsi qu’est né en 1990 le Prix Loebner, grâce à un don du philanthrope américain Hugh Loebner au Centre d’études comportementales de l’Université de Cambridge, qui gère cette compétition. La médaille d’or, d’une valeur de 100 000$, est remise au créateur du logiciel qui aura réussi à convaincre la moitié des juges qu’ils avaient affaire à un humain, et non à une machine.

Malheureusement, depuis 1990, jamais une médaille d’or n’a pu être attribuée, et la compétition de cette année, qui se déroulait dans les murs du Musée des sciences de Londres, n’a pas fait exception.

Il faut dire que, aussi imaginatifs qu’aient pu être les créateurs du logiciel, les juges sont suffisamment futés pour poser les questions qui vont avoir davantage de chances de dérouter un ordinateur —et l’obliger à répliquer par des phrases qui sentiront à 100 lieues la réponse automatique.

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