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Le 20 avril 2001



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Du gène à la protéine, il y a bien plus qu'un pas

(ASP) - Ne confondez pas recherche sur le génome et chasse aux protéines. On a souvent répété, ces derniers mois, qu’à présent qu’on avait achevé le séquençage du génome humain, allait s’amorcer la chasse aux protéines produites par nos gènes —le protéome, en termes savants. Ces deux voies de recherches -le gène et la protéine- semblent à se point liées que le public intéressé commence à considérer le décodage du protéome comme l’opération "génome 2". Or, ce serait une erreur. En dépit de leurs similitudes, il ne faudrait pas confondre HUGO (le projet Génome humain, ou Human Genome Organization) et HUPO (le projet Protéome humain).

HUGO, écrit la revue Nature en éditorial, était à la fois un promoteur et un coordinateur d’un vaste mouvement de recherche international en génomique. Mais HUPO, qui commence à peine à naître, devra se battre pour se faire une pareille place.

Parce qu’en dépit des critiques qui ont entouré la "course" au génome humain, entre Hugo, qui était financé par les gouvernements, et les compagnies privées, Celera en tête, en dépit de ces critiques donc, Hugo a largement contribué à donner une voix à la génomique. Sans son travail immense, qui remonte à aussi loin que 1989, il n’est pas sûr qu’on en serait là où on est aujourd’hui.

Mais 2001 n’a plus rien à voir avec 1989. Alors que l’objectif d’Hugo était relativement facile à imaginer, même pour un profane, celui d’Hupo est plus diffus : oui, on veut connaître toutes les protéines, mais il n’y aura vraisemblablement jamais une et une seule carte de nos protéines. Un protéome doit plutôt être vu par l’ensemble des protéines produites par un génome pendant toute la durée de vie d’un individu. Or, en biologie —ou en médecine- ce qui importe vraiment, c’est une photographie des protéines à un moment précis de l’existence, dans telle et telle circonstances, et par un type particulier de cellules. Vu de cette façon, le protéome humain devient quelque chose de beaucoup plus dynamique que le génome... et quelque chose dont il faudra pas mal plus de temps avant d’espérer en avoir fait le tour.

Ajoutons à cela qu’on n’est plus en 1989, année où la recherche sur le génome était regardée avec beaucoup de scepticisme. Aujourd’hui, l’argent pleut dans ce secteur de la recherche. Un motivateur, un coordinateur, un mentor, n’est plus vraiment nécessaire. Qui sait, même, s’il ne serait pas vu comme une nuisance...

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