Semaine du 16 octobre 2000

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Le sexe, à quoi ça sert?

(ASP) - La question ne cesse de revenir sur le tapis : pourquoi, se demandent les biologistes, le sexe l'a-t-il emporté au fil de l'évolution? Pensons aux bactéries, qui n'ont ni mâles ni femelles, mais qui se reproduisent en se divisant en deux. N'est-ce pas beaucoup plus simple ainsi?

La question n'est pas anodine : le mode de reproduction des bactéries est effectivement beaucoup plus simple, et beaucoup plus fiable que le nôtre. Pourquoi, alors, est-ce notre mode de reproduction (et celui de toutes les espèces autres que les bactéries) qui domine la planète aujourd'hui?

Il y a quelques mois, un chercheur britannique apportait une première piste de solution (voir cet article) grâce à une simulation informatique. Aujourd'hui, deux autres checheurs britanniques (la question les passionne décidément) en apportent une autre... qui vient compliquer la question. Leur piste, c'est celle des mutations. La croyance traditionnelle veut que la reproduction "sexuée"(la nôtre) élimine au fil du temps les mauvaises mutations, parce qu'elle mélange les gènes du papa et de la maman, de sorte que le bébé n'a qu'une chance sur deux d'hériter de cette mauvaise mutation. Et encore, dans beaucoup de cas, le bébé qui aura cette mutation mourra, et la mutation disparaîtra donc avec lui. Résultat : plus le taux de mutations est élevé dans une espèce, plus la reproduction "sexuée" est avantageuse, parce qu'elle élimine un plus grand nombre de, hum, "erreurs".

Or, Peter Kreightley, de l'Université d'Edinbourg et Adam Eyre-Walker, de l'Université du Sussex, ont créé une simulation informatique à partir des données disponibles sur des espèces cousines (incluant les humains et les grands singes). Ils en arrivent à une conclusion déconcertante. Ces espèces ont un taux de mutation beaucoup moins élevé que ce qu'on croyait, ce qui suggère que la reproduction n'a finalement pas tant de choses à corriger. Bref, que le sexe, on n'est pas trop sûr de savoir à quoi ça sert...

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