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Le 17 décembre 2001



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Le lac secret

(ASP) - Les lacs enfouis sous les glaces du Pôle Sud, ces mystérieux environnements dont on croit qu’ils abritent une vie n’ayant pas vu la lumière du jour depuis 100 000 ans, voire un million d’années, pourraient bientôt révéler leurs secrets. Un congrès international a réuni plus tôt ce mois-ci à Bologne, en Italie, des chercheurs de partout, désireux de coordonner leurs efforts vers ce qu’ils qualifient de "la dernière région inexplorée de la Terre".

Plus de 70 de ces lacs ont été identifiés par échos radar, sous la calotte glaciaire, à environ quatre kilomètres de profondeur. Le plus connu et le plus grand est le Lac Vostok qui, parce qu’il était situé à proximité d’une base soviétique, a bénéficié de la présence de scientifiques dès les années 80. Aucun de ces lacs n’a encore été "touché": bien que des forages aient été entrepris dans le voisinage du lac Vostok, ils se sont arrêtés à quelques centaines de mètres au-dessus de lui, de peur qu’un accident ne vienne contaminer irrémédiablement cet écosystème unique en son genre.

Mais de quel genre d’écosystème parle-t-on? C’est la question à laquelle a tenté de répondre une équipe internationale (Angleterre, Autriche, France, Russie, Etats-Unis) dans une édition récente de la revue Nature: il y a deux ans, des analyses chimiques de la glace recueillie au plus profond du trou foré au-dessus de ce lac, avaient permis de confirmer la présence de micro-organismes —dont certains se sont même réveillés, après un sommeil de 100 000 ans. Ceci suggère qu’un peu plus bas, "le lac Vostok est un environnement qui, bien qu’extrême, est viable", écrit le chercheur principal, Martin J. Siegert, du Centre de glaciologie de l’Université de Bristol.

Résoudre les mystères d’une vie qui a réussi à survivre dans un pareil environnement —coupée de la lumière solaire, une des principales sources d’énergie pour toute forme de vie, mais aussi coupée d’éléments nutritifs dignes de ce nom- à une température frôlant perpétuellement le point de congélation, ferait faire un pas de géant aux connaissances en biologie, particulièrement sur les extrémophiles, ces microbes capables de survivre dans les environnements les plus extrêmes —à l’image des microbes qui sont apparus les tout premiers, il y a quatre milliards d’années.

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