Semaine du 18 décembre 2000

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Biosécurité, oui, contraintes, non

(ASP) - Tous contents! Le Protocole de Biosécurité de Cartagena, sur la prévention des risques biotechnologiques (qui, comme son nom ne l'indique pas, a été adopté à Montréal le 29 janvier 2000), est salué de toutes parts. Ce texte encadre le commerce international des organismes génétiquement modifiés (OGM). Greenpeace et le Fonds mondial pour la nature en demandent l'application immédiate, les industriels saluent "une avancée considérable". Et les gouvernement le signent les uns après les autres (77 à ce jour)... mais ne le ratifient pas.

Seuls la Bulgarie et Trinidad et Tobago ont déposé leur ratification officielle au siège de l'Organisation des Nations Unies (ONU).

Les raisons de ce retard? Officiellement, l'encombrement des calendriers parlementaires. Mais il n'est pas impossible que plusieurs pays souhaitent en savoir plus sur les modalités d'application du protocole avant de s'engager. Ces clarifications techniques étaient à l'ordre du jour de la réunion du premier Comité intergouvernemental pour le Protocole de Cartagena, qui se tenait à Montpellier (France) la semaine dernière. Principal problème: l'article 18 du protocole, qui prévoit l'étiquetage des seuls OGM destinés à être renvoyés dans l'environnement (semences, plantes..). En bref, le maïs mais pas les corn flakes.

Un document de travail distribué au cours du sommet a révélé l'hétérogénéité des législations nationales existantes: étiquetage obligatoire ici (Union européenne, Suisse, Australie), étiquetage facultatif là (Etats-Unis, Canada), et surtout, le plus souvent, absence de législation dans les pays du Sud. Le "renforcement des capacités", comme on dit dans l'inimitable jargon de l'ONU, est d'ailleurs un autre point à l'ordre du jour de la réunion de Montpellier. Menés par le dynamique délégué éthiopien Tewolde Gebre Egziabher, qui vient de recevoir le Prix Nobel de la Paix alternatif, les pays en développement comptent bien faire valoir leur exigence d'un étiquetage très précis de tous les OGM.

Nicolas Chevassus-au-Louis

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