Semaine du 18 décembre 2000

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La France n'est pas sortie de l'auberge

(ASP) - Le risque de vache folle serait désormais plus élevé en France qu'en Grande-Bretagne. Une chercheure britannique affirme, à partir d'une simulation statistique, que depuis 1987, au moins 1200 boeufs français (et peut-être, dans la version pessimiste, jusqu'à 7000) ont été infectés. Avec pour conséquence que 49 d'entre eux se seraient retrouvés, au cours de la dernière année, dans la chaîne alimentaire -contre seulement un ou deux en Grande-Bretagne.

La raison n'est pas dans une absence de contrôles, puisque la France n'en a pas manqué, mais plutôt dans une vision différente de ce que constitue un boeuf à risque. Et il faut bien noter que ce que la chercheure britannique, Christl A. Donnelly, du Collège impérial de Londres, offre, ce n'est qu'une évaluation statistique, une prévision fondée sur des chiffres, et non une preuve formelle. De telles prévisions se sont avérées fausses dans le passé. Mais pour l'instant, elle s'ajoute à la pile des inquiétudes.

Cette analyse, qualifiée de préliminaire, est parue dans la dernière édition de la revue Nature, accompagnée d'un commentaire favorable du président de l'Agence britannique des normes en alimentation.

Si ces chiffres sont exacts, cela placerait la France dans la même position où était la Grande-Bretagne il y a trois ou quatre ans : une situation qui ne serait pas incontrôlable, mais qui conduirait inévitablement à d'autres décès.

L'élément crucial de cette analyse, et qui expliquerait en quelque sorte le retard de trois ou quatre ans de la France, est qu'en Grande-Bretagne, le risque de voir la maladie de la vache folle entrer dans la chaîne alimentaire a été réduit le jour où il a été décidé que les seuls boeufs envoyés à la boucherie seraient ceux âgés de moins de 30 mois (un âge où la probabilité d'avoir été infecté est minime). Cette restriction ne s'applique pas encore en France : le gouvernement vient seulement d'annoncer qu'à partir du mois prochain, les boeufs de plus de 30 mois seront testés, à la recherche de traces de la maladie.

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