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Quand un scientifique lit Playboy
(ASP) - Ca, c'est le genre de recherche qui a dû se
faire dans la bonne humeur... Un groupe de scientifiques a analysé
-à la loupe, sans nul doute- les poids et mesures de 240
femmes... ayant fait la page centrale de Playboy depuis
20 ans.
Pour en arriver à la conclusion suivante: de ces femmes,
sept sur dix ont un poids très inférieur à
la normale. En termes médicaux, on dirait que sept sur
dix sont maladivement maigres.
Surpris? Peter Katzmarzyk et Caroline Davis, de l'Université
York, en Ontario, qui ont mené cette recherche, ne le
sont pas, eux, puisque c'était là leur hypothèse
de départ. Plus tôt cette année, même
l'Association médicale britannique avait demandé
aux éditeurs de telles publications, de même qu'aux
publicitaires, qu'ils fassent un, hum, "usage plus responsable"
de telles images, alléguant qu'elles sont responsables
d'une augmentation des cas d'anorexie: ces femmes qui mangent
comme des oiseaux pour obtenir une taille de mannequin.
Le couple a été aidé dans sa recherche
par le fait que chaque photo d'un modèle est accompagnée
des données sur son âge, son poids, sa taille et
ses mensurations.
"Compte tenu de la perception qu'on a des modèles
de Playboy comme étant des femmes idéales,
le fait que 70% d'entre elles soient maladivement maigres met
une pression sociale sur les femmes pour être maigres",
concluent les chercheurs, dont l'étude paraît dans
une prochaine édition de l'International
Journal of Obesity.
Comme quoi il y a bien des façons de "lire"
Playboy...
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