Semaine du 18 décembre 2000

En manchette cette semaine:
Vous êtes un légume


Archives des capsules


LE KIOSQUE
Pour être branché sur la science

A lire aussi:

Capsules québécoises


Retour au sommaire des capsules

Un deuxième océan autour de Jupiter

(ASP) - On vous parle depuis des années, à l'Agence Science-Presse et ailleurs, de la possibilité qu'une lune de Jupiter appelée Europe, cache un océan. Or, voici que des lectures magnétiques d'une autre lune de Jupiter, appelée Ganymède, révèlent que celle-ci pourrait également abriter un océan.

Ces nouvelles données proviennent de la sonde américaine Galileo, qui poursuit sa mission autour de Jupiter, et le groupe de l'Université de Californie, qui les analysées, s'empresse d'ajouter qu'il ne peut garantir qu'il a trouvé de l'eau. Mais les données révèlent quelque chose qui est "beaucoup plus conducteur d'électricité que de la glace", explique Margaret Kivelson. Et une "couche" d'eau de quelques kilomètres d'épaisseur, à environ 200 kilomètres sous la surface rocheuse, ferait l'affaire.

Rappel. Si l'astronomie était une science simple, avec la distance qui séparent Jupiter et ses lunes du Soleil -près de 800 millions de kilomètres- toute trace d'eau là-bas aurait été gelée depuis longtemps. Mais dans le cas d'Europe, il existe une hypothèse, depuis une vingtaine d'années, qui tient la rampe envers et contre tout: cette lune pourrait abriter une activité volcanique, ou sismique. La chaleur que cela crée ferait fondre la couche inférieur de la croûte de glace qui enserre cette lune. Et à cause de cette croûte de glace, nous serions incapables de voir l'océan en question.

Dans le cas de Ganymède par contre, c'est plus nébuleux. Pas de couche de glace -il y a bel et bien de la glace sur Ganymède, mais rien à voir avec les proportions monstrueuses d'Europe- et pas de volcans -du moins, aucun qui soit visible. L'eau devrait donc être souterraine. Mais même si tel était le cas, expliquent les sceptiques, la chaleur interne de cette lune ne suffirait pas, à elle seule, à expliquer le maintien d'un "océan" souterrain. Que peuvent donc signifier ces données renvoyées par Galileo? La suite au prochain épisode...

Capsule suivante

Retour au sommaire des capsules


Vous aimez cette capsule? L'Agence Science-Presse en produit des semblables -et des meilleures!- chaque semaine dans l'édition imprimée d'Hebdo-science et technologie (vous désirez vous abonner?).
Vous voulez utiliser cette capsule? N'oubliez pas de mentionner la source... avec hyperlien s.v.p.!

 

 

En manchettes sur le Net

La Science d'ici et d'ailleurs

Le Kiosque

Science pour tous

Hebdo-Science

Meilleurs sites en science

Bric-í-Brac

CyberExpress

C'est quoi l'ASP

Hommages í...

La Qu¨te des origines

Le Monde selon Goldstyn

Questionnaire