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Le 19 mars 2001



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Les femmes et l'alcool

(ASP) - Celui qui aurait l’audace d’affirmer que les femmes supportent moins bien l’alcool que les hommes serait illico taxé de sexisme. Mais s’il y avait effectivement quelque chose dans le cerveau, qui réagissait différemment au contact des boissons alcoolisées? Des réponses surprenantes commencent à jaillir ici et là, à mesure que des chercheurs osent se pencher sur cette question controversée. Le cerveau des femmes serait peut-être davantage endommagé par l’alcool que celui des hommes.

Il faut dire que la recherche là-dessus a longtemps été difficile en médecine. L’alcoolisme a jusqu'à tout récemment été considéré comme une maladie d’hommes et encore aujourd’hui, estime la revue Science, il y aurait trois fois plus d’alcooliques chez les hommes que chez les femmes. Quant aux différences, quand on en constatait dans le foie ou le coeur, elles étaient attribuées à la façon dont les corps des unes et des autres assimilaient l’alcool.

Mais il y a peut-être plus, commencent à révéler des techniques d’imagerie du cerveau, ainsi que des études sur des rats mâles et femelles. " La plupart d’entre nous commencent à reconnaître la possibilité que le cerveau femelle soit plus sensible aux effets délétères de l’alcool ", avance le neurologue Mark Prendergast, de l’Université du Kentucky. L’imagerie par résonance magnétique a par exemple déjà établi qu’une consommation excessive d’alcool chez les hommes réduit la taille de leur cerveau (eh oui !), dans une proportion correspondant à l’accroissement du volume du fluide cérébro-spinal. Ce n’est qu’au printemps 1999 toutefois qu’une première étude comparative des cerveaux d’hommes et de femmes a permis de constater que la réduction était plus sensible chez les femmes (11% de la masse) que chez les hommes (5,6%), avec des écarts moins sensibles dans certaines zones du cerveau.

Pourquoi cela, on n’en a aucune idée, et déjà, des chercheurs s’attellent à démontrer le contraire, en étudiant plus précisément, des zones du cerveau : dans l’édition de février de l’American Journal of Psychiatry, une équipe de l’Université Stanford (Californie) écrit que si on se concentre sur le cortex, zone de prédilection de la matière grise, c’est chez les hommes que la diminution de volume est la plus significative. La contradiction entre ces résultats est déjà, en soi, suffisante pour susciter la curiosité et engendrer d’autres recherches...

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