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Le 19 mars 2001



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Mir: le dernier compte à rebours

(ASP) - Cette fois, c’est la bonne. Si tout va bien, c’est jeudi, le 22 mars, que Mir descendra vers sa dernière demeure : les profondeurs de l’océan Pacifique.

En fait, si tout va mal, c’est également jeudi que ça se passera. Mais mis à part ceux dont la station spatiale passera au-dessus des têtes, personne ne semble vraiment croire que quelque chose ira mal. Les ordinateurs de bord ont été réactivés la semaine dernière, et tout baigne pour l’instant. La science russe a peut-être des ratés, mais sa fierté est suffisamment sur la table, dans cette ultime opération,, pour que tout ait été calculé, simulé et préparé.

Du moins, tout ce qui peut l’être. Car une telle opération est sans précédent. Jamais un objet de cette taille (135 tonnes) n’avait été envoyé brûler dans l’atmosphère (les plus gros étaient une précédente station soviétique, Saliout 7, en 1991, qui pesait 40 tonnes, et la station américaine Skylab, en 1979, qui en pesait 70). De sorte que les estimations sur la taille des morceaux qui ne brûleront pas restent, eh bien oui, des estimations.

La BBC révélait la semaine dernière que la Russie a signé avec trois compagnies d’assurances un contrat d’une valeur d’environ 200 millions$ US si quelque dommage que ce soit devait être causé par l’un des fragments. On estime que jusqu’à 1500 de ces débris, petits et grands, totalisant 20 tonnes, pourraient survivre à la rentrée dans l’atmosphère.

En théorie, le gros de ce qui restera de Mir doit chuter vers 8 heures du matin, Temps Universel (3 h à Montréal, 9 h à Paris), dans un endroit isolé du Pacifique-Sud, entre l’Amérique du Sud et la Nouvelle-Zélande. Des îles japonaises seront les dernières terres habitées au-dessus desquelles Mir passera -si, bien sûr, les débris ne dévient pas de leur trajectoire lorsque la station se brisera en plusieurs morceaux. Jeudi dernier, une fois encore, les autorités russes ont donné leur assurance, au gouvernement chilien cette fois, qu’il n’y avait aucun risque de contamination radioactive des suites de la destruction de Mir.

La descente finale sera amorcée en fin de journée, mercredi le 21 mars, lorsque les contrôleurs au sol allumeront un des réacteurs d’un vaisseau Progress, amarré à la station, afin qu’il donne à celle-ci trois petites poussées, vers le "bas". La station, qui a déjà perdu progressivement de l’altitude au cours des dernières semaines, n’aura alors plus qu’une vingtaine de kilomètres à perdre avant de toucher les hautes couches de l’atmosphère.

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